Paul Santiard, étudiant en première année de BTS Gestion et Protection de la Nature, a effectué un stage de deux mois au SMEL dans le cadre du projet INdIGO. Il a eu l’occasion de travailler sur plusieurs thématiques liées au recyclage des engins de pêche usagés et à leur collecte.
Démonter des casiers de pêches pour les recycler.
Un de ses sujets a été d’étudier le temps de démontage des casiers perdus en mer ainsi que de tester différents outils pour réduire ce temps de démontage. En effet, de nombreux casiers sont ramenés au port par les pêcheurs, et ces casiers sont des déchets souvent sales et difficilement valorisables. La seule matière qui pourrait être intéressante est la ferraille. La difficulté qui demeure est le temps de démontage d’un casier et plus particulièrement d’un casier à crustacés caractérisé par de nombreux accessoires. Dans la catégorie casier, ce sera le casier à bulot qui demandera le moins de temps de démontage, puis le casier à seiche et en dernier le casier à crustacés (voir photo ci-dessous).
Pour les outils, la technique dite « manuelle » utilise un couteau (marque « victorinox ») et une pince coupante. La technique mécanique utilise un couteau chauffant et une disqueuse. Pour le casier à seiche, l’utilisation d’un couteau chauffant ne réduit pas la durée de démontage, bien au contraire. Le couteau reste l’outil le plus adapté. Les casiers à crustacés restent difficiles à démonter. La technique manuelle demande trop de temps et la technique mécanique n’est pas adaptée.
Où trouver les bacs à marée sur la côte ouest du Cotentin.
Un autre de ses sujets a été de réaliser un inventaire des bacs à marée du littoral ouest du Cotentin, à l’image du travail réalisé par la société TEO sur le littoral de la Charente-Maritime et de la Nouvelle-Aquitaine.
Le CPIE du Cotentin, dans le cadre de son programme d’action « Plages Vivantes », a réalisé une enquête entre Novembre 2020 et Mars 2021 sur les bacs à marée du département de la Manche. L’enquête, destinée aux communes littorales, à permis de mieux connaître le fonctionnement des bacs, leur utilisation par le public, leurs avantages et intérêts mais aussi leurs inconvénients perçus par les communes qui les ont mis en place. L’implantation des bacs étant assez récente (autour de 2016), il est important de réaliser ces premiers suivis afin de déterminer si leur présence sur le littoral répond aux attentes des communes et des utilisateurs. Le bilan de l’enquête est disponible ici :
- Soit PDF « CPIE COTENTIN – Bilan Enquête sur les bacs à marée » à télécharger ICI.
- Soit : https://www.plagesvivantes.com/ressources Lettre d’infos n°2.
Pour Paul, cet aspect de son stage a consisté à se déplacer le long du littoral afin de répertorier tous les bacs d’Avranches à Barneville-Carteret. L’objectif étant d’avoir une information visuelle de la présence des bacs, ainsi que certaines informations indispensables telles que leur adresses postales, et quelques informations à propos de la fréquence d’enlèvement des bacs, les quantités estimées, et la méthode de gestion par la commune. Ces indications sont le fruit de nombreux échanges réalisés avec les communes lors de ses déplacements.
Il est à noter que certains bacs sont retirés en raison de la période de nidification du gravelot à collier interrompu, espèce protégée nichant en haut de plage entre avril et août. Ces bacs sont symbolisés sur la carte au moyen d’une marque jaune et d’un panneau d’avertissement.
PARTENARIAT TECHNIQUE.
PARTENARIAT FINANCIER
