VIVALDI : une restitution réussie en Normandie.

Publié le 10 décembre 2018 | Les actus |

Le jeudi 29 novembre dernier s’est déroulée au centre d’expérimentation du SMEL, une restitution des avancées du projet européen (H2020) VIVALDI (0) coordonnée par l’IFREMER. Ce programme, débuté en 2016, a pour objectif d’améliorer la durabilité et la compétitivité du secteur conchylicole européen par le développement d’outils et d’approches pour mieux prévenir et contrôler les maladies des bivalves marins. Regroupant 8 pays de l’Union Européenne, la Norvège et Israël, ce projet, d’un budget total de 4,5 millions d’euros, compte 21 partenaires dont 100 chercheurs et techniciens qui étudient 6 espèces de mollusques.

Afin de faire connaitre ce programme et favoriser la diffusion de ses actions dans les régions françaises, une délégation de l’IFREMER, incluant la coordinatrice du projet Isabelle Arzul (Station de la Tremblade), est venue présenter les objectifs et les premiers résultats de cet ambitieux projet aux acteurs normands. Les invités de cette demi-journée, comptant des représentants des comités régionaux professionnels de la conchyliculture et de la pêche en Normandie, de la SATMAR, des DDTM, des centres de formation (CFPPA de Coutances et lycée maritime de Cherbourg), de l’ARS, de l’AESN, du Conseil départemental de la Manche, de LABEO et du SMEL ont pu participer à un atelier participatif sur « la perception des risques et des mesures de gestion associés aux maladies des coquillages »(1) (animé par Coralie Lupo) puis découvrir des présentations portant sur :

  • « La sélection génétique pour la résistance/tolérance aux maladies »(2) (animé par Jean-Baptiste Lamy),
  • des exemples d’outils développés « pour mieux prévenir l’émergence des maladie » dont «Le développement de capteurs passifs pour détecter les norovirus et le virus OsHV-1 en milieu aquatique »(3) (animé par Françoise Hubert) et l’évaluation de matériels pour «La sécurisation des productions conchylicoles »(4) (animé par Christophe STAVRAKAKIS),
  • des résultats d‘études récentes permettant de « Mieux comprendre les interactions avec l’environnement »(5) (animé par Isabelle Arzul).

Ainsi, devant ce parterre d’une trentaine d’acteurs de Normandie, les chercheurs ont pu avoir des échanges constructifs et recueillir les interrogations des protagonistes, ce qui n’a pas manqué d’enrichir et d’optimiser les attendus du programme. L’ensemble des participants a souligné l’intérêt et l’importance de ce type d’évènements organisés au sein des territoires, au cours desquels la recherche se confronte au monde économique et aux acteurs encadrant et accompagnant les filières.

 


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