Mytilicola instestinalis : présence contrastée.

Publié le 1 janvier 2011 | Cultures marines, Nos travaux, Ressources documentaires |

La région Basse-Normandie est l’une des principales régions françaises productrices de moules. Or, les élevages intensifs favorisent le développement de parasites. Mytilicola intestinalis, spécifique des moules, n’entraine pas de conséquence pour l’alimentation humaine mais peut provoquer un amaigrissement voire la mortalité de ces mollusques. Un état des lieux a été réalisé par le SMEL dans les principaux secteurs de production.

Gisement de moules (@SMEL)

Gisement de moules (@SMEL)

Un parasite des mollusques sans aucune influence sur l’homme

Mytilicola intestinalis (cop rouge) est un copépode parasite des moules ayant provoqué de fortes mortalités au début des années 50 dans les bassins de productions européens puis, plus récemment, on lui a attribué les mortalités dans le secteur du Vivier sur mer au début des années 80.

Des densités notables de Mytilicola intestinalis dans certains bassins de production

Une cartographie de l’ensemble des secteurs où les moules sont présentes est réalisée dans le département de la Manche. Quasiment tous les secteurs de culture ou de pêche des moules sont touchés à l’exception de Barfleur. Des densités notables sont observées sur la côte ouest du Cotentin pouvant entraîner une baisse de l’indice de condition des moules et une plus grande sensibilité à d’autres organismes pathogènes. S’il faut relativiser les densités observées au regard de ce qui est mesuré dans d’autres régions, le risque de le voir se développer puis entrainer directement ou indirectement des dégâts sur les parcs d’élevage existe.

Une méthodologie analytique optimisée pour limiter les coûts

Des pistes sont mises en avant afin de limiter la prolifération de ce copépode. Une méthode fiable et moins coûteuse que la méthode traditionnelle par dissection est optimisée. Cette méthode permet d’inclure le suivi du parasite dans le réseau REMOULNOR conduit par le SMEL. Afin de faciliter l’interprétation des résultats, une grille de lecture est proposée.

Ces travaux menés par le SMEL ont fait l’objet d’un rapport d’étude : «Etude et cartographie de Mytilicola intestinalis sur les côtes du département de la Manche».

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